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Restaurer la biodiversité

Photo C. Hily

Il n’y a plus le moindre doute aujourd’hui, nous vivons un effondrement de la biodiversité à l’échelle planétaire y compris en Europe et dans les régions françaises. La Bretagne n’est pas épargnée et nos parcs et jardins en sont un témoignage criant, que ce soit par la raréfaction des oiseaux en hiver, grives, verdiers, bouvreuils encore familiers il y a quelques années ou le bruissement des insectes au soleil d’été ; abeilles, chant des criquets, sauterelles et grillons s’est tu. Ces exemples ne sont que les indices d’un phénomène général d’affaiblissement de tout le système d’interactions entre les espèces, des réseaux proies prédateurs qui ne fonctionnent plus.

Objectif : re-tisser un réseau d’interactions

Pour tenter de restaurer et de reconquérir, les actions Regain misent sur la relance de ces réseaux d’interactions entre les espèces dans les jardins. Les espèces sont interdépendantes entre elles. Ainsi une grive musicienne aura besoin d’arbustes suffisamment touffus pour construire son nid, d’escargots et d’insectes pour se nourrir et alimenter ses petits, de points d’eau et de quiétude suffisante pour se reposer… Ceci implique que le jardin abrite haies et arbres, non élagués ou taillés en pleine saison des nids, des espaces où les insectes et escargots soient suffisamment présents. Que des arbustes à baies et petits fruits leur soient accessibles. La disponibilité des ressources alimentaires ou d’habitat doit être pensée dans le rythme des saisons pour faciliter le cycle de vie des espèces dont on souhaite faciliter le retour dans nos jardins.

Cibler quelques espèces parapluie

Pour visualiser la manière de restaurer la biodiversité il peut être efficace de s’organiser en ayant quelques cibles telles que les grives et en observant quels sont les éléments à modifier et intégrer dans nos pratiques de jardinage, nos aménagements, nos habitudes pour que le maximum des besoins de l’espèce cible soient couverts dans notre jardin. Cette approche est appelée cibler une espèce dite « parapluie » car en identifiant bien ses besoins nous pouvons par voie de conséquences multiples trouver toute une organisation de notre jardin qui permet à une large biodiversité de faune et de flore dont l’espèce est dépendante d’être de retour.

Trois étapes

Quelles sont ces petites touches qui vont permettre cette démarche ? Tout d’abord, faisons évoluer certaines pratiques de jardinage et de notre organisation de présence dans le jardin. Ensuite, complétons par des aménagements spécifiques l’accueil des espèces que l’on souhaite favoriser. Enfin, par une observation attentive nous testerons l’efficacité de notre action et nous pourrons ajuster au mieux les pratiques et aménagements avec l’expérience.

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